Chers lecteurs,
Le 17 mai 2013, sur le marché de Lavelanet en Ariège, un maraîcher de Lavelanet, commune ariégeoise, a été contrôlé et verbalisé sur le marché.
Son délit ? Avoir vendu des tomates « hors catalogue », c’est à dire des tomates non inscrites aucatalogue officiel.
Un agent de la répression des fraudes (DGCCRF) qui après lui avoir signifié qu’il devait avoir la carte du GNIS (Groupement National Interprofessionnel des Semences) et ne vendre que desvariétés inscrites au catalogue officiel, l’a verbalisé d’une amende de 450 euros.
Il s’agit là d’un abus s’inscrivant complètement dans la logique d’un fichage généralisé de toutes les activités et de tous ceux qui, jusqu’à aujourd’hui, échappaient au contrôle desmultinationales de la semence.
Il faut savoir qu’entre 1954 et 2002, 80 % des variétés potagères ont été radiées de ce catalogue.Des 876 variétés inscrites en 1954, il n’en restait plus que 182 au catalogue officiel français en 2002. La raison de ces radiations ? Le poids de l’industrie semencière, qui, depuis cinquante ans, cherche à standardiser les semences pour les adapter partout aux mêmes engrais etpesticides chimiques.
Cette histoire fait l’objet d’une chronique émouvante d’Olivier de Robert, un conteur ariégeois, cette vidéo fait son petit effet car il nous explique que la résistance populaire face aux puissances d’argent commence par la semence !
Source : agoravox.tv
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